Minggu, 22 April 2012

Money Time 2011 2012 : "El Clasico" Primera Division Bacelona Real Madrid

21 April 2012
Camp Nou,
Barcelona


 Cela a commencé par un tifo géant, extraordinaire, animé par cent mille catalans, où l'on pouvait lire « Som I Serem » (« Nous sommes et nous serons »). Faux. Le FC Barcelone était champion d'Espagne et il ne le sera bientôt plus. En manque de jambes et de ses habituels repères collectifs, il a été battu par meilleur que lui hier (1-2). Et ses socios ont su le reconnaître, du moins ceux qui étaient encore là au coup de sifflet final et ne s'étaient pas enfoncés sous la pluie battante qui noyait les rêves de la Catalogne. Le Camp Nou a en effet applaudi le Real Madrid de Mourinho, et la fin fut donc à la hauteur de tout le reste, d'un match d'un haut niveau technique entre deux grandes équipes, peut-être les deux meilleures d'Europe. Mais cela on le saura la semaine prochaine... 

 Cette fois, il n'y eut pas de tacles assassins, pas trop de jérémiades. Et Pepe fut un peu le symbole de ce retour aux civilités, car on ne parlera quand même pas encore de bonnes manières. Il ne faut pas exagérer à propos du défenseur portugais, qui prit évidemment un carton jaune, mais sur son premier tacle appuyé (43e). Pepe aurait pu faire basculer ce Clasico par une très mauvaise passe latérale, une bourde réparée par une brillante sortie de Casillas devant Daniel Alves (6e). Mais il fut bien décisif, pour son équipe, en dominant Adriano dans un duel aérien, à la réception d'un cor-nerde Di Maria (1 -0,17e). Même si le ballon toucha au passage involontairement le bras gauche de l'ancien défenseur de Porto (2004-2007) vers le buteur, Khedira. à l'extrême, extrême limite du hors-jeu, le tacle rageur et victorieux du milieu allemand dans les six mètres matérialisait le pressing haut d'un Real Madrid magnifiquement organisé et qui eut presque aussitôt (21e) le ballon du K.-O. 

 Un débordement pas très bien négocié cependant par Ronaldo qui ignora Ôzil, bien mieux placé que lui. Chaque accélération de l'icône portugaise et de Benzerna causait alors le trouble dans la défense à trois d'un Barça, qui avait décidé de prendre tous les risques pour combler son retard sur son rival de toujours. Le Real mit ensuite moins d'intensité sur son adversaire, sans vraiment être en dan-gerjusqu'à l'égalisation d'Alexis Sanchez, tout juste entré en jeu (1 -1, 70e). C'est le moment que choisit Cristiano Ronaldo pour être enfin à la hauteur de l'événement et pour être plus grand que Lionel Messi. La passe d'Ôzil fut magnifique, la vitesse et le sang-froid du Portugais définitivement fatals au FC Barcelone (2-1,73e). Grâce à ce but synonyme de victoire, la première du Real au Camp Nou en Liga depuis le 23 décembre 2007 (1 -0), les Catalans sont repoussés à sept longueurs à quatre journées de la fin.

Autant dire que Mourinho va fêter son premier titre de champion d'Espagne à la tète du Real Madrid. Comme il a la rancune tenace envers les médias ibériques, il envoya encore son adjoint, Aïtor Karanka, en conférence de presse, lequel se contenta de saluer « une victoire très importante, un très bon match de toute l'équipe ». « Rien n'est encore fait pour le titre" ajouta la langue de bois basque. Pep Guardiola a dit tout le contraire : « Je félicite le Real Madrid pour son match et pour le titre. Je n'ai pas le sentiment que mon équipe ait été inférieure ce soir , mais il est difficile de toujours maintenir le rythme sur lequel nous jouons depuis quatre ans. » Et voilà maintenant le Barça menacé de tout perdre. Il est apparu fatigué. Or, pendant que les deux poids lourds espagnols s’écharpaient avec toutes leurs forces vives, leurs adversaires faisaient reposer leurs joueurs clés (voir par ailleurs). De quoi remettre en cause la finale dite « de rêve » que serait le... septième Clasico de la saison, en finale de la C 1 le 19 mai à Munich ? Réponse imminente.










 Caps






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