Senin, 16 Januari 2012

World Cup Qualifying 1982 France Netherland Both Legs

Group Stage, Group 2
First and Second Leg,
March and November 1981


  Les Hollandais, à vrai dire, ne sont plus les monstres de la galaxie football, ceux qui faisaient trembler les mégalopoles en envoyant rouler vers elles une boule orange étincelante faite de onze métaux indestructibles. La génération prodigieuse est en train de s'éteindre à l'image de celui qui fut le plus grand de tous, Sa Majesté Johan Cruyff. Johan, justement, a des démangeaisons dans les chaussons. Il a passé son hiverau bord des canaux gelés, à tâter de la nostalgie et de la direction technique auprès d'Ajax. Pendant quatre mois, son téléphone n'a pas arrêté de sonner, perturbant les canards du domaine. «Voulez-vous jouer avec moâ?», sussuraient un club anglais (Arsenal), un club américain (Los Angeles), un club allemand (Cologne) et bien d'autres dans la foulée. Johan aime la liberté, son compte en banque suisse aussi. Son homme d'affaires lui ayant grignoté le pactole, il lui arrive de retourner à la mine pour pelleter quelques millions. Les temps sont durs pour les retraités, savez-vous ! 

 La stratégie publicitaire passant par l'activité abondante des médias, Johan a pensé qu'un retour en équipe nationale servirait bien ses intérêts. Il en a parlé à Kees Rijvers, le nouveau sélectionneur, qui a sauté sur la proposition. Au point où en est la Hollande, battue à Dublin, battue à Bruxelles (après une intense partie de faucheurs), petit vainqueur de Chypre (trois buts seulement), un coup de main de l'homme providentiel n'est pas de refus. Mais Johan le malin ne veut pas être demandeur. Après avoir signé un contrat de quatre mois à Levante, club de deuxième division espagnole, il accepte sa sélection contre la France (Rijvers l'inscrit sur la liste des vingt-deux) à condition que son maillot orange ne porte pas les trois bandes d'Adidas. Il en était ainsi en 1974, lors de la Coupe du Monde mais, cette fois-ci, la Fédération néerlandaise dit non. Elle ne tient pas à mettre la main dans un engrenage dangereux pour un type qui n'est plus Dieu, et au risque de donnerdes idées rebelles à d'autres. Puisque c'est comme ça, Johan Cruyff dit non à son tour. Exit Cruyff!...






First Leg
25 March 1981
Feyenoord Stadion,
Rotterdam

Attendance 60 000
Referee Mr Luigi Agnolin


Hollande : Schrijvers-PoortvIiet, Krol, Ophof, Hovenkamp-W. Van de Kerkhof, Thijssen, Peters-Murhen, R. Van de Kerkhof, Rep.
France : Dropsy-Janvion, Lopez, Specht, Bossis-Moizan, Larios, Giresse-Rocheteau, Lacombe, Six.
Remplacements : Pour la Hollande La Ling remplace Hovenkamp. (46') Steevens remplace Peters (61').
Pour la France : Zimako remplace Lacombe (58'). Christophe remplace Moizan (77')
But : Murhen (47') sur coup franc
Avertissements à Peters (56'), La Ling {87'), Janvion (79').

 Exit Platini également, pour ce match aller décisif de l'équipe de France. L'artiste français ne refuse pas les trois bandes d'Adidas, lui, mais l'un de ses genoux grince. Tout le stage du Touquet en est perturbé, Alain Giresse le Bordelais attendant avec une certaine aigreur sa titularisation : «Ne serais-je qu'un bouche-trou?» La présence de Giresse s'impose pour plusieurs raisons : sous son capitanat et sa baguette de chef d'orchestre, l'équipe des Girondins met le feu à l'hexagone ; son style personnel, le sens qu'il a du football, sa disponibilité et son adresse devraient gêner les Hollandais; son entente avec Lacombe est parfaite, et pour cause. Michel Hidalgo est revenu, en effet, à une formation en 4-3-3 plus rationnelle dans les possibilités qu'elle offre. Mais il ne renie pas les idées exprimées sur le 4-4-2: «Avec deux avants en pointe, les défenseurs opposés ne savent jamais qui marquer, bien sûr, mais non plus d'où viendra le danger. Les assauts sont plus nombreux et aussi plus ambigus. Ce qui nécessite chez les deux joueurs en question, une grande intelligence dans le placement et dans le déplacement. Ils ennuient toujours chacun deux défenseurs au lieu d'un seul et ils créent pas mal de brèches. Mais ils doivent posséder une panoplie technique plus étendue. » Didier Christophe éprouvant des difficultés à se remettre dans l'allure depuis sa fracture du rocher (à l'automne), Alain Moizan le décomplexé a été rappelé, et l'équipe de France a le visage suivant: Dropsy - Janvion, Specht, Lopez, Bossis - Moizan, Larios, Giresse -Rocheteau, Lacombe, Six avec, sur le banc, Christophe et Zimako qui rentreront en fin de match.

Le 25 mars 1981, dans le Feijenoord Stadion qui vibre de toutes ses poutrelles métalliques, face à une équipe de Hollande qui a rappelé le Napolitain Krol, le Stcphunois Rep et les deux « Ipswichiens » Thijssen et Muhren (Arnold, le cadet), l'équipe de France, une nouvelle fois, mène le débat. Larios et son numéro 9, Giresse et son œil électronique, Moizan et son aisance reptilienne occupent bien le milieu de terrain. Les Hollandais piétinent salement les tulipes, eux qui aiment tant les fleurs, et le public siffle les vandales. L'affaire se présente bien, dirait-on! A la seizième minute, première véritable émotion; Lacombe, à droite, renverse pour Rocheteau lequel remet à Giresse qui se fait contrer in-extremis. Trois minutes plus tard, un remarquable centre de Six permet à Rocheteau de reprendre de plein fouet, le gardien hollandais Schrijvers opposant ses deux poings. Puis, à la vingt-huitième minute, Larios embarque toute la défense orange sur le côté gauche et adresse un centre admirable que Lacombe voit passer au ras de son nez. Avec un autre tir de Rocheteau, en fin de première mi-temps, consécutif à une belle action de Bossis, on s'aperçoit que l'équipe de France a éclaboussé le jeu de ses dons sans en recueillir les bénéfices.
La deuxième mi-temps appartient à Hitchcock et à Satan, affaire de poteaux et affaire de gardiens. A la 47" minute, pour une faute de Specht aux vingt mètres, l'arbitre italien M. Agnolin accorde un juste coup franc. 

 Tandis que les Bleus organisent le mur sous la conduite de Dropsy, Krol s'élance pour faire diversion. Les regards le suivent tandis que Muhren, du pied gauche, en profite pour expédier une balle lente comme un train de marchandises, à la trajectoire élevée. Dropsy semble hésiter, sorte de grenouille aux bras repliés. La balle frappe un poteau, ricoche sur la nuque du «Drops» et rentre dans la cage. Pas besoin d'être polytechnicien du ballon rond pour situer la responsabilité de l'intéressé à un poste où. malheureusement, les défaillances ne pardonnent pas. Les observateurs français présents, les millions de téléspectateurs installés devant leurs postes, Michel Hidalgo lui-même pestent au même instant contre cette inaptitude chronique des gardiens français à contrôler les ballons aériens. Or, chacun le sait, il n'y a pas de grande équipe sans portier aux mains d'or. Les Hollandais de 1981 eux, ont le dénommé Schrijvers dans leur cage. Ce bibendum qui ferait à merveille la publicité du pneu Michelin n'a pas le profil du gardien classique. Mais, à trente-cinq ans, avec ses trente-quatre sélections qui ne doivent rien à personne, il garde une vivacité de démarrage et une détente de chat en même temps que la masse d'un roc sachant boucher les angles. Huit minutes après la réussite de Muhren, un coup franc est accordé aux tricolores, à vingt mètres, sur le côté droit. 

Six frappe du pied gauche un ballon que le gros chat voit passerau-dessus de sa tête, et rebondir avec force sur la barre. Bernard Lacombe, avec le sixième sens du buteur, a deviné l'opportunité mais ce ballon maudit fuit hors de sa portée, à croire que toutes les sorcières du lieu ont juré la perte de l'équipe de France. La tension monte sur la pelouse. En toute solidarité verte, après avoir fait faire un «soleil» à Janvion en première mi-temps, Johny Rep le batave piétine Jean-François Larios lequel a du mal à se faire à l'évidence. Mais les Français accélèrent et, à la 73" minute, sur une interception de Rocheteau, Zimako (entré à la place de Lacombe) perce au centre, « fixe » deux défenseurs et offre à Six un ballon aussi lumineux qu'un matin d'évasion. Le gros chat Schrijvers a bondi sans attendre tandis que Six cherche son pied gauche. Un pas, deux pas, c'est fini, le gros chat a volé la pelote, rebelote et dix de der. 0-1 au bout du compte et une grosse frustration qui gonfle les glandes des joueurs français. «Difficile à digérer, rageant même, constate Hidalgo. Car, avec un point ou deux, notre qualification était pratiquement assurée. Mais il faut bien dire que c'est toujours la même chose avec cette équipe de France qui s'impose sur le plan du jeu et reste incapable de transformer quelques-unes des occasions qu'elle se crées. Faut-il publier une petite annonce dans la presse pour recruter des buteurs ? » Et si l'on naturalisait Paolo Rossi, qui ne sert à rien en Italie?


Codec H264, Mkv
Bitrate 1200
Sound 128 kbps
French Comments
Pass : thewildbunch22
or twb22.blogspot.com
Full Game


First Half
http://www.megaupload.com/?d=5WBMYDNM

 http://rapidshare.com/files/4117607752/Wld.Cp.1982.Qual.Holl.Fra.Thewildbunch22.1Hlf.mkv

Second Half
http://www.megaupload.com/?d=NLUTBP4J

http://rapidshare.com/files/365648206/Wld.Cp.1982.Qual.Holl.Fra.Thewildbunch22.2Hlf.mkv



Second Leg
18 november1981
Parc des Princes,

Paris
Attendance 44 884  

Referee : M. Antonio Garrido
 

Quatre ans après le Bulgarie ce sont les Pays-Bas, deux fois finalistes de la Coupe du Monde, qui viennent affronter la France au Parc des Princes pour une place pour le Mundial espagnol l'an prochain. 53ème minute : coup franc pour les Français à 20 mètres du but Néerlandais. Le tir de Michel Platini est renvoyé par le mur mais l'arbitre siffle un nouveau coup-franc encore mieux placé, sur le coté gauche. Platoche le tire magistralement en pleine lucarne et ouvre le score. la France gagnera le match et ira en Coupe du Monde.

Michel Platini a inscrit 41 buts en 72 sélections avec l'équipe de France. Mais son coup franc victorieux contre les Pays-Bas est entré dans l'histoire du football français et, lorsque l'on évoque la carrière du Président de l'UEFA, l'image du ballon contournant le mur batave vient immédiatement à l'esprit.
C'est depuis ce match qu'est née dans les commetaires sportifs de l'Hexagone l'expression de "coup franc platinien" qui résume parfaitement la technique et le toucher de balle de l'ancien meneur de jeu de la Juventus, qui a en outre eu souvent l'occasion de réussir des gestes techniques aussi spectaculaires. Mais cette ouverture du score contre les finalistes de la Coupe du Monde précédente a sans doute ouvert une page importante de l'histoire du football tricolore en désinhibant toute une génération. 


Buts : Platini (52') , Six (82')
France : Jean Castaneda - AS Saint-Étienne 4e sélection. Gérard Janvion - AS Saint-Étienne 30e sélection. Christian Lopez - AS Saint-Étienne 31e sélection.
Marius Trésor - Girondins de Bordeaux 48e sélection (capitaine > 75e). Maxime Bossis - Nantes !FC Nantes 33e sélection. Alain Giresse - Girondins de Bordeaux 9e sélection.
Michel Platini - AS Saint-Étienne 32e sélection (capitaine) 75e, Jean Tigana - Girondins de Bordeaux 8e sélection.
Bernard Genghini - Sochaux FC Sochaux 4e sélection. Dominique Rocheteau - Paris SG 21e sélection. Bernard Lacombe - Girondins de Bordeaux 26e sélection 69e, Jacques Zimako - FC Sochaux 13e sélection. Didier Six - VfB Stuttgart 33e sélection.
Sélectionneur: Michel Hidalgo. Réserves : Baratelli, Bracci et Bellone.


Pays-Bas : Hans van Breukelen - FC Utrecht. Ben Wijnstekers - Feyenoord Rotterdam. Michel van de Korput 72e, Tscheu La Ling - Ajax Amsterdam. Ruud Krol - SSC Naples.
Jan Poortvliet - Feyenoord Rotterdam. Johannes Metgod 46e, Simon Tahamata - Standard de Liège. Jan Peters - Genoa CFC. Johan Neeskens - New York Cosmos.
Arnold Mühren - Ipswich Town. Johnny Rep - AS Saint-Étienne. Kees Van Kooten.

Codec H264, Mkv
Bitrate 1300
Sound 128kbps
French Comments
Chapitré Complet
Pass :
thewildbunch22
+ Platinitwb22


http://www.megaupload.com/?d=TF8RK9D4
http://www.megaupload.com/?d=OP0CSXZ5
http://www.megaupload.com/?d=ZAT2SBJU
http://www.megaupload.com/?d=WXUYM9WF
http://www.megaupload.com/?d=0EJ9FYIB
http://www.megaupload.com/?d=VUV8MCI6




Links
http://fr.fifa.com/classicfootball/stories/classicqualifiers/news/newsid=1068277.html






















Caps First Leg













Caps Second Leg
















Tidak ada komentar:

Posting Komentar