Kamis, 15 Maret 2012

Farewell Allessandro Altobelli : Friendly 1991 Inter Milan Brasil

  Voici un sujet que nous avons depuis un moment dans les starting blocs sur la carrière d’Alessandro « el spilo » Altobelli. Depuis un moment et "nous" car c’est le projet commun réalisé en collaboration avec mon ami Alex, l’homme à tout faire de l’excellent et indispensable : OldSchoolPanini.

 Né au sud de Rome, sa maigreur et sa grande taille (65 kg pour 1,81 m) lui valent son surnom de "Spillo ", le clou (ou l’épingle). Ses équipiers préfèrent l'appeler tout simplement Alto. A dix-neuf ans, il signe son premier contrat de professionnel pour le club de Brescia, alors en Serie B. Il y reste trois ans. Au fil des saisons, il s'affirme comme un très bon attaquant, technique, efficace et rapidement il devient l'idole du public de Brescia. Les observateurs se pressent à la porte d'Alessandro pour attirer dans leur escarcelle ce grand espoir du football transalpin. Fin été 1977, à l’intérieur de la Casa Internazionale, on est en plein chambardements. Sandro Mazzola, gloire locale a raccroché les crampons et est devenu directeur sportif, tente de faire revivre le célèbre maillot noir et bleu. Avec des succès et des échecs, voir le transfert manque de Platini à L’inter de Milan. Mais si l’Inter loupe le coche avec Platoche, il réussit un grand coup en faisant signer le jeune et talentueux Altobelli. Un an plus tard, il n'a pas à le regretter : Altobelli a marqué dix buts en vingt-huit rencontres et termine à la cinquième place des buteurs pour son baptême en Serie A et surtout l’Inter gagne la Coupe d'Italie. Un trophée très important sur la Péninsule et cette première victoire marque une grande histoire d’amour avec Alessandro Altobelli. En effet Alto est le meilleur buteur de l’histoire dans cette compétition avec 56 buts en 14 participations. Il devance largement les grands joueurs de l’histoire comme Roberto Boninsegna (48), Giuseppe Savoldi (47) ou Gianluca Vialli (42). Et ce record qui n'ait pas prêt d'être battu car le joueur encore en activité le plus menaçant est Alessandro Del Piero avec seulement 24 réalisations. Voici le classement (très intéressant) des 30 meilleurs buteurs de l'histoire de la coupe d'Italie.

 Altobelli remportera deux fois la coupe d’Italie en 1978 et en 1982, il remportera aussi le Scudetto en 1980, l’Inter est au sommet et le jeune Altobelli devient rapidement un "fuoriclasse", technicien complet des deux pieds et doué d'une excellente vision de jeu, ses feintes de corps incroyables ont désorienté beaucoup de défenseurs. Imprévisible, son dribble exceptionnel palliait sa faible puissance. Le tout étant complété par un jeu de tête sans faille. En France on va le découvrir en coupe d’Europe des Clubs Champions où Alto par son réalisme va devenir le bourreau des espoirs nantais. Au match aller à Nantes, c'est lui qui à la 13ème minute refroidit le public nantais en concluant ce qui sera la seule occasion de cette 1ère mi-temps. Rio égalisera en seconde mi-temps sur péno mais Prohaska en concrétisant la seconde occase italienne du match à 4 minutes de la fin permet à l'Inter de réaliser le hold-up parfait. Dans un scénario de "Déjà vu" l'Inter l'emporte 2-1 à Marcel Saupin où les français ont dominé la rencontre mais repartent bredouilles. Il faudra réaliser un exploit à Giuseppe Meazza pour que les nantais puissent voir les 1/4 de finale mais ce diable d'Altobelli, comme à l'aller, refroidira les nantais sur la première occase milanaise. 10ème minute un centre anodin et on peut admirer toute la classe et le sang froid de « Spilo » dans la surface de vérité pur éliminer Bertrand-Demanes avec une facilité déconcertante.

 Enzo Bearzot, le sélectionneur italien est le premier satisfait de l’explosion d’Alto au tout début des années 80, il faut dire qu’il doit préparer le mondial espagnol sans son avant-centre vedette, un certain Paolo Rossi, suspendu pour avoir trempé dans le scandale des paris truqués (le scandale du Totocalcio). Altobelli devient international le 12 juin 1980, pour le premier match de l’Euro 80 face à l’Espagne. L’Italie ne brille pas sur son sol et ne parvient pas à s’extirper de la phase de poule. Altobelli remplaçant, participe tout de même aux 3 rencontres mais reste muet. A l’époque l’attaque italienne est formé du duo Grazziani-Bettega et Alto joue le rôle de joker de luxe. Un rôle qui lui sied à merveille car juste après le catastrophique championnat d’Europe Italien, il débloque son compteur but avec la Squadra Azzura lors d’une rencontre amical au Portugal. Remplaçant, Altobelli rentre à la mi-temps alors que le score est de 0-0. C’est lui qui débloquera la situation en ouvrant le score de la tête puis inscrira également un second but tout en maitrise. L’Italie l’emporte 3-1 grâce à son remplaçant de luxe. Voici les deux premiers buts d’Altobelli avec la sélection italienne. Remplaçant il le restera lors de la coupe du monde 82, en effet la Fédération Italienne au nom de l’intérêt national suspend la suspension de Paolo Rossi qui fera la coupe du monde que l’on sait, éliminant à lui tout seul le Brésil . Mais Altobelli pose sa pierre à l’Edifice, il rentre en cours de jeu lors de la finale contre la RFA et inscrit le dernier but de la rencontre. Il devient le premier joueur à rentrer au cours d’une finale de coupe du monde et à marquer.

 Avec la retraite des Bettega et Grazziani, ainsi que du doux déclin de Paolo Rossi après cette couronne mondiale, Altobelli va devenir le joueur vedette de l’attaque italienne. Une anecdote amusante sur cette transition, il a été le dernier joueur à marqué lors de la coupe du monde 1982, il sera le premier à marque lors du mondial 1986, en ouvrant la marque en match d’ouverture face à la Bulgarie. Au mondial Mexicain, Altobelli a 30 ans et est au sommet de sa gloire. Dans une équipe vieillissante et peu convaincante il est l’homme le plus dangereux de la Squadra Azzura. Et même si il sort d’une saison mitigée. Figurant habituellement parmi les meilleurs buteurs du Calcio, sa saison 85-86 a été tronqué par des blessures qui ne lui ont pas permis d’avoir son rendement habituel. En revanche en coupe d’Europe il a fait valoir toute son expérience. Ses 3 buts lors des deux rencontres face au FC Nantes en ¼ de finale de la coupe de l’UEFA en sont la meilleure illustration de son réalisme  . A lui seul il a anéantit les espoirs d’une folle équipe nantaise, bien supérieure dans le jeu mais qui restera à quai, faute d’avoir pu museler ce diable d’Altobelli une nouvelle fois. Si en 1982, Altobelli était le remplaçant de Paolo Rossi, 4 ans plus tard les rôles sont inversés. Altobelli s’est imposé comme l’avant centre de la Squadra Azzura à partir de la saison 1983-84 et lors des 4 saisons suivantes (jusqu’à l’éclosion du duo Vialli-Mancini qui le poussera sur la touche) il inscrira 19 buts en 34 sélections. Un ratio qui parle de lui-même. Sur le sol mexicain il est impressionnant et inscrit 4 des 5 buts italiens lors des 3 premières rencontres de poule.

 Pour l’anecdote, le seul but italien qui n’est pas inscrit par Altobelli est l’œuvre d’un sud-coréen contre son camp sur une action….d’Altobelli. En revanche il sera impuissant en 1/8ème de finale face à la France de Platini. Tout comme il le sera avec l’Inter pour retrouver les sommets, en effet depuis la coupe d’Italie en 1982, l’Inter ne gagne plus rien et pire ne se mêle même plus à la bagarre ; Un manque de compétitivité qui désespère Altobelli qui en 1988 quitte la Lombardie pour le Piémont en signant à la Juve. Seulement sa première saison sous le maillot Bianconeri est marquée par une grave blessure quasiment synonyme de fin de carrière à 34 ans. Il fera une dernière pige en 1989/90 en Série B à Brescia là où tout avait commencé pour lui, histoire de boucler la boucle. Altobellitermina sa carrière avec 25 réalisations en 61 sélections et avec l’Inter, finalement son seul véritable club, il aura inscrit 128 buts en 317 rencontres de Série A entre 1977 et 1988. La preuve que l’Inter sera son club, son « jubilé » il le fera avec l’Inter contre le Brésil en Amical.  (Alex Bourouf)



Thanks to Massimo and Alex (Text is from him) (OldschoolPanini)
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16 aprile 1991
Brescia
Arbitro: Collina

 
Reti: 17', 39' e 47' Evair, 32' Careca, 43’ Altobelli (rig), 53' Edmar, 60' Casagrande, 70' Amarildo, 85' Branco
Sel. Brasiliani: Taffarel, M. Galvao, Branco, Aldair, J. Cesar, Alemao, Silas, Dunga, Careca (50' Casagrande), Zico (54' Amarildo), Evair (48' Edmar). Allenatore: Cerezo
Inter: Zenga (46' Malgioglio, 68' Bodini), Bergomi (27' Stringara), Baresi, Battistini (66' Matteoli, 71' Beccalossi osp.), Ferri (46' A. Paganin), Mandorlini, Bianchi (27' Iorio), Berti (46' Fanna, 71' Pizzi), Altobelli, Matthaeus (43' H. Muller, 54' Brady osp), Rummenigge (osp) (46' Klinsmann). Allenatore: Trapattoni





























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