14 Avril 2012
Stade de France,
Saint-Denis
Referee : Stéphane Lannoy
Attendance : about 80000
Saint-Denis
Referee : Stéphane Lannoy
Attendance : about 80000
Pas une saison sans que la légitimité de la Coupe de la Ligue soit remise en question... On n'aime pas son règlement qui protège les meilleurs. On apprécie encore moins le réflexe de la plupart des entraîneurs de L1 qui font de cette épreuve une Coupe des remplaçants. Pourtant, quand sonne l'heure de la finale, il arrive souvent qu'on se précipite au Stade de France avec une certaine excitation. Ce sera encore le cas ce samedi avec Lyon-Marseille. D'abord parce qu'une telle affiche est souvent la promesse d'un spectacle ébouriffant (souvenez-vous du 5-5 de Gerland, le 8 novembre 2009 !).
Ensuite parce que cette « sous- Coupe » tant décriée représente parfois, pour certains clubs, l'ultime moyen de (re)gagner les étoiles. L'OM peut en témoigner. Largué en Championnat, éliminé de la Ligue des Champions et de la Coupe de France, le club phocéen n'a plus que cette compétition pour transformer une saison pourrie en une saison... presque pourrie. Une victoire, et il arrachera son billet pour l'Europa League. Une défaite, et il jouera les prochaines joutes continentales sur PlayStation. Pour lui, c'est la Coupe ou la découpe. Les honneurs ou le déshonneur. C 'est Marseille qui a le plus à perdre, même si les conséquences d'une saison sans trophée ni qualification européenne restent difficiles à évaluer.
L'OL aura moins de pression. D'abord parce que sa quatrième place actuelle en L1, à trois points du troisième et du cinquième, devrait lui permettre de jouer au mieux le tour préliminaire de la Ligue des Champions, au pire l'Europa League, la saison prochaine. Ensuite parce qu'il aura une autre occasion, le 28 avril, via la Coupe de France, de disputer une finale et donc de remporter un titre cette saison. Pour le club rhodanien, cette Coupe de la Ligue constitue surtout une première opportunité de renouer avec le fil du succès. Voilà quatre ans que l'OL n'a rien gagné. Depuis 2008 et ce doublé Championnat-Coupe de France remporté sous les ordres d'Alain Perrin. C'est long. Surtout pour un club qui restait sur sept titres de champion d'affilée. Paradoxalement, l'OL pourrait donc rouvrir son armoire à trophées l'année même où il risque de disparaître du trio des clubs français engagés en Ligue des Champions, après douze années de présence consécutives. Ce serait un joli lot de consolation. Une façon d'accompagner une fin de cycle par ce qui ressemblerait à un nouveau départ. Une manière, aussi, de valider le changement de stratégie opéré en début de saison, avec l'intronisation d'un coach maison (Rémi Garde) et une politique sportive davantage axée sur la formation. Bref, l'occasion de crier «le vieux roi Lyon est mort, vive le nouveau roi Lyon ! ».
L'OL est favori. Il suffit d'observer la dynamique des deux clubs ces dernières semaines pour s'en convaincre. Depuis leur fiasco de Nicosie (élimination en huitièmes de finale de la Champions League), les hommes de Rémi Garde restent sur six victoires et un nul en sept matches, toutes compétitions confondues, dont un succès au Parc des Princes face au PSG (1-3), en quarts de finale de la Coupe de France. Tous les indicateurs sont au vert. Lloris est redevenu décisif. Lovren est rentré de l'infirmerie. Réveillère et Gonalons ont retrouvé leur niveau du début de saison. Grenier joue de plus en plus. Cissokho joue de moins en moins. Källström est resté Källström. Et Lisandro marque à nouveau but sur but. Il suffirait désormais que Cris enchaîne plus de trois matches sans blessure et que Gourcuff redevienne un joueur de foot pour que le tableau soit parfaitement idyllique. Mais là, on en demande trop, sans doute. À côté, Marseille fait peine à voir. Humilié en Coupe de France par Quevilly (défaite 3-2 a.p.), balayé en Cl par le Bayern Munich (battu 2-0, 2-0), rejeté dans le ventre mou de la Ll par une série catastrophique de mauvais résultats (notamment cinq défaites d'affilée contre Brest, Toulouse, Évian-TG, Ajaccio et Dijon !), handicapé par la récente blessure à la cuisse de son meilleur joueur (Loïc Rémy), le club traverse l'une des pires crises sportives de son histoire. Les supporters sont furax (banderoles hostiles à Deschamps). Les joueurs deviennent nerveux (altercation Mbia-Morel). L'entraîneur fait profil bas. De vieilles et tenaces tensions internes réapparaissent. Les dirigeants s'interrogent sur l'avenir. Et il y a cette finale de la dernière chance à jouer. Est-elle perdue d'avance? Il faudrait être fada pour le croire. Ou bien mal connaître cette culture de la gagne inscrite dans l'ADN de Didier Deschamps qui, à chaque fois que se présente une finale ou un match de gala, se propage dans tout le vestiaire olympien. L'OM, en plus, aime cette Coupe de la Ligue dont il a remporté les deux précédentes éditions. Ce trophée a aussi une valeur sentimentale pour les Marseillais. C'est lui, le 27 mars 2010, qui a mis fin à une période humiliante de dix-sept années sans titre (depuis la Ligue des champions 1993) et déversé une marée humaine sur le Vieux Port. C'était aussi le premier titre de l'ère Louis-Dreyfus. Comme la Coupe de la Ligue 2001, gagnée face à Monaco (2-1, a.p.), futle premier trophée du Lyon de Jean-Michel Aulas. Ce 14 avril au Stade de France, Marseille et Lyon ont donc chacun de bonnes raisons d'aborder cette finale de la Coupe de la Ligue avec le sourire. Ce n'est que plus tard, vers 23 heures ou minuit en cas de prolongation et tirs au but, qu'elle deviendra, pour l'un d'eux, une vilaine Coupe à la grimace.
Ensuite parce que cette « sous- Coupe » tant décriée représente parfois, pour certains clubs, l'ultime moyen de (re)gagner les étoiles. L'OM peut en témoigner. Largué en Championnat, éliminé de la Ligue des Champions et de la Coupe de France, le club phocéen n'a plus que cette compétition pour transformer une saison pourrie en une saison... presque pourrie. Une victoire, et il arrachera son billet pour l'Europa League. Une défaite, et il jouera les prochaines joutes continentales sur PlayStation. Pour lui, c'est la Coupe ou la découpe. Les honneurs ou le déshonneur. C 'est Marseille qui a le plus à perdre, même si les conséquences d'une saison sans trophée ni qualification européenne restent difficiles à évaluer.
L'OL aura moins de pression. D'abord parce que sa quatrième place actuelle en L1, à trois points du troisième et du cinquième, devrait lui permettre de jouer au mieux le tour préliminaire de la Ligue des Champions, au pire l'Europa League, la saison prochaine. Ensuite parce qu'il aura une autre occasion, le 28 avril, via la Coupe de France, de disputer une finale et donc de remporter un titre cette saison. Pour le club rhodanien, cette Coupe de la Ligue constitue surtout une première opportunité de renouer avec le fil du succès. Voilà quatre ans que l'OL n'a rien gagné. Depuis 2008 et ce doublé Championnat-Coupe de France remporté sous les ordres d'Alain Perrin. C'est long. Surtout pour un club qui restait sur sept titres de champion d'affilée. Paradoxalement, l'OL pourrait donc rouvrir son armoire à trophées l'année même où il risque de disparaître du trio des clubs français engagés en Ligue des Champions, après douze années de présence consécutives. Ce serait un joli lot de consolation. Une façon d'accompagner une fin de cycle par ce qui ressemblerait à un nouveau départ. Une manière, aussi, de valider le changement de stratégie opéré en début de saison, avec l'intronisation d'un coach maison (Rémi Garde) et une politique sportive davantage axée sur la formation. Bref, l'occasion de crier «le vieux roi Lyon est mort, vive le nouveau roi Lyon ! ».
L'OL est favori. Il suffit d'observer la dynamique des deux clubs ces dernières semaines pour s'en convaincre. Depuis leur fiasco de Nicosie (élimination en huitièmes de finale de la Champions League), les hommes de Rémi Garde restent sur six victoires et un nul en sept matches, toutes compétitions confondues, dont un succès au Parc des Princes face au PSG (1-3), en quarts de finale de la Coupe de France. Tous les indicateurs sont au vert. Lloris est redevenu décisif. Lovren est rentré de l'infirmerie. Réveillère et Gonalons ont retrouvé leur niveau du début de saison. Grenier joue de plus en plus. Cissokho joue de moins en moins. Källström est resté Källström. Et Lisandro marque à nouveau but sur but. Il suffirait désormais que Cris enchaîne plus de trois matches sans blessure et que Gourcuff redevienne un joueur de foot pour que le tableau soit parfaitement idyllique. Mais là, on en demande trop, sans doute. À côté, Marseille fait peine à voir. Humilié en Coupe de France par Quevilly (défaite 3-2 a.p.), balayé en Cl par le Bayern Munich (battu 2-0, 2-0), rejeté dans le ventre mou de la Ll par une série catastrophique de mauvais résultats (notamment cinq défaites d'affilée contre Brest, Toulouse, Évian-TG, Ajaccio et Dijon !), handicapé par la récente blessure à la cuisse de son meilleur joueur (Loïc Rémy), le club traverse l'une des pires crises sportives de son histoire. Les supporters sont furax (banderoles hostiles à Deschamps). Les joueurs deviennent nerveux (altercation Mbia-Morel). L'entraîneur fait profil bas. De vieilles et tenaces tensions internes réapparaissent. Les dirigeants s'interrogent sur l'avenir. Et il y a cette finale de la dernière chance à jouer. Est-elle perdue d'avance? Il faudrait être fada pour le croire. Ou bien mal connaître cette culture de la gagne inscrite dans l'ADN de Didier Deschamps qui, à chaque fois que se présente une finale ou un match de gala, se propage dans tout le vestiaire olympien. L'OM, en plus, aime cette Coupe de la Ligue dont il a remporté les deux précédentes éditions. Ce trophée a aussi une valeur sentimentale pour les Marseillais. C'est lui, le 27 mars 2010, qui a mis fin à une période humiliante de dix-sept années sans titre (depuis la Ligue des champions 1993) et déversé une marée humaine sur le Vieux Port. C'était aussi le premier titre de l'ère Louis-Dreyfus. Comme la Coupe de la Ligue 2001, gagnée face à Monaco (2-1, a.p.), futle premier trophée du Lyon de Jean-Michel Aulas. Ce 14 avril au Stade de France, Marseille et Lyon ont donc chacun de bonnes raisons d'aborder cette finale de la Coupe de la Ligue avec le sourire. Ce n'est que plus tard, vers 23 heures ou minuit en cas de prolongation et tirs au but, qu'elle deviendra, pour l'un d'eux, une vilaine Coupe à la grimace.
avi
French Comments : 2 pistes audio : France 2 (Piste 1) + RMC (Piste 2)
Full Game
http://www.mediafire.com/?1fm8u6io9y8xydr,xart3dob4nb9x1a,m6k65vn2llafsya,1h4fbo7onoqo8bt,wdxekvyb981g0n3,czk1zf7b47d6h31
Caps
First half quality
Second half and extra time quality
Juaninho
Tidak ada komentar:
Posting Komentar