Senin, 26 Desember 2011

European Cup 1974 1975 As St Etienne Ruch Chorzow Both Legs

Quarter Finals
March 1975
First and Second Leg

 Tous les Francais esperent que Saint-Etienne va participer a la fete en leur compagnie. L'adversaire que le sort lui attribue est le champion de Pologne, Ruch Chorzow, une equipe qui n'a pas le talent et l'imagination des monstres sacres mais qui possede toutes les vertus que l'on chante dans les pays de Test europeen : la solidite, le serieux, 1'esprit collectif. Sans oublier qu'elle est la representante d'un football sacre troisieme de la Coupe du Monde precedente. Les Stephanois ne laissent rien dans l'ombre pour preparer leurs deux matches. Garonnaire se rend en Amerique du Sud pour voir jouer 1'equipe polonaise en tournee. Et Herbin va avec lui a Bielsko assister au dernier match de preparation de Ruch : « L'equipe que j'ai vue evoluer, raconte-t-il a ses joueurs a son retour, est un bloc sans complexes qui ne se soucie absolument pas du spectacle. Elle n'a peut-etre pas de genie, mais elle est tres difficile a manceuvrer, surtout dans les conditions de jeu qui seront les notres en Pologne et qui lui seront favorables. Je la trouve plus homogene. plus experimentee et finalement moins vulnerable que celle de Split qui nous a pourtant donne beaucoup de mal. » Beaucoup regrettent, parmi les supporters de 1'ASSE, 1'absence du capitaine Georges Bereta parti sous le ciel marseillais au mois de decembre precedent et instrument d'une affaire qui a fait beaucoup de bruit. « Bereta etait 1'homme des grandes occasions, disent-ils. Comment a-t-on pu le laisser partir avant les quarts de finale europeens ? » II faut bien dire que Saint-Etienne n'a pas semble se ressentir de ce depart et qu'il a continue a planer sur le football frangais. « Les hommes passent et les equipes demeurent, surtout chez nous oil la politique des jeunes et le travail en profondeur sont pousses au maximum » remarque le nouveau capitaine Jean-Michel Larque. Il est bien place pour dire cela puis-que, blesse au genou, Saint-Etienne a gagne sans lui quatre matches importants. Jean-Michel a fait sa rentree en Coupe de France contre Le Puy et donne son accord pour jouer a Chorzow. On craint un peu cette precipitation, pour lui-meme et pour 1'equipe, mais Herbin balaie 1'objection : « Larque est un professionnel. Il se connait bien et s'il dit qu'il est pret, c'est qu'il Test. »


First Leg
5 March 1975
Chorzów
Attendance: 26 710
Referee : Sergio Gonella

A Chorzow le 5 mars, 1'ambiance n'est pas particulierement favorable aux Stephanois. Ceux-ci n'ont meme jamais connu a ce degre-la la bruyante hostilite manifestee par 40 000 spectateurs accourus des usines voisines. Le stade lui-meme, plante dans un decor a la Zola n'engendre pas l'optimisme. II faut des nerfs solides pour resister a la formidable pression de 1'equipe adverse, de Parhbidnce, du terrain et du ciel reunis. « Mais a ce jeu-la, comme dit Triantafios, les matches sont par aller et retour. » L'equipe stephanoise bien que prevenue, souffre le martyre pendant la premiere mi-temps et subit totalement la domination de son adversaire. L'enga-gement, la vitesse, 1'agressivite sont polonais sous la direction de 1'interna-tional Maszczyk que Repellini ne par-vient pas a controler au milieu du terrain. On a 1'impression de revivre le match de Split avec une defense stepha-noise aux abois, prise de court, incapable d'assurer une relance satisfaisan-te. Deux buts polonais, acquis a la suite de coups de pied arretes, viennent d'ailleurs ineluctablement sanctionner 1'absence des champions de France. A la 9e minute, Chojnacki recupere un ballon voyageur sur 1'aile gauche et effectue vivement un centre qui prend Curkovic et tous les defenseurs stepha-nois a contre-pied. Maszczyk, seul devant le but vide, marque sans opposition. A la 36e minute, une transversale du stopper Wyrobek surprend une nouvelle fois les defenseurs francais trop avan-ces. Deux rates successifs de Bon et Repellini, et Beninger s'envole pour marquer d'un tir imparable sous la barre. 0-2, ce n'est pas encore tragique mais c'est inquietant. L'equipe stephanoise, heureusement, stabilise la situation et releve la tete. Attaquant en plus grand nombre, elle se cree plusieurs occasions dont 1'une permet a Larque de tirer sur la barre (40e). On pense alors que 1'ASSE a mange son pain noir. Le drame eclate des la reprise du jeu en seconde mi-temps. Le petit Beninger, sur la premiere attaque de Chorzow, s'echappe sur 1'aile droite, penetre dans la surface de reparation et se fait stopper de maniere irreguliere par Farizon. C'est le penalty que Bula transforme en force. On pense alors que les Stephanois sont elimines et on grogne sur leur incapacite a se conduire en rigoristes, comme les joueurs etrangers savent si bien le faire. 

 Toutes les critiques habituelles sur la naivete, 1'inferiorite physique, remontent a la surface. On oublie que le football est un theatre aux mille actes divers et que la verite du moment n'est pas celle du lendemain. Saint-Etienne reprend peu a peu ses esprits tandis que Triantafilos, le specialiste des causes perdues, poursuit aux avants-postes son travail de sape. Belle et genereuse sante, il glisse le ver dans le fruit polonais. A la 64e minute, il exploi-te de la tete une longue balle aerienne et la place dans la foulee de Larque, place en embuscade : tir sec et but (1-3). Dans le dernier quart d'heure, les Ste-phanois tirent parti de leur plus grande fraicheur physique devant des adversai-res qui ont trop presume de leurs forces au sortir de leur treve d'hiver. A six minutes de la fin, une action remar-quable d'Herve Revelli permet a Triantafilos d'ajuster un coup de canon en diagonale qui fait mouche. 2-3 : que disiez-vous ? France- Soir ecrit: «Saint-Etienne qui tremble et qui bafouille. Saint-Etienne qui plie et qui chancelle. Saint-Etienne qui coule. Ce fut le Saint-Etienne de la premiere mi-temps. Le pire. « Saint-Etienne qui reagit et qui revit. Saint-Etienne qui se redresse et retrouve ses marques. Saint-Etienne conquerant et enfin digne de sa reputation. Ce fut le Saint-Etienne de la deuxieme mi-temps. Le meilleur. « Deux visages de Saint-Etienne en 90 minutes. Deux faces d'une partie debridee, sans Constance, a Pimprevi-sible scenario. Deux poles d'un match paradoxal qui prit plaisir a dementir des verites que tout le monde croyait definitives. Le destin qui brusquement saute a pieds joints d'un camp a 1'autre. Le retournement de situation par excellence. Comme au theatre... » Et L'Equipe conclut: «On dira : Saint-Etienne a encore joue avec le feu. C'est vrai, et c'est regrettable. Mais, si on n'est pas cardiaque, on ne peut que se rejouir de toutes ces batailles perdues qu'on transforme en conquetes. Elles ajoutent a 1'exploit un piment d'heroisme dont on n'a pas fini de feliciter les « Verts ». »

Goals: Maszczyk (9), Benigier (36), Bula (46) - Larqué (64), Triantafilos (84)
Ruch: Piotr Czaja - Konrad Bajger, Jerzy Wyrobek, Marian Ostafiński, Piotr Drzewiecki - Zygmunt Maszczyk, Bronisław Bula, Józef Kopicera (78 Joachim Marx) - Józef Bon, Jan Benigier, Romuald Chojnacki. Trener: Michal Vican
St. Etienne Yvan Curkovic - Alain Merchadier, Christian Lopez, Oswaldo Piazza, Gérard Farison - Jean-Michel Larqué (70' Jacques Santini), Dominique Bathenay, Pierre Repellini (86' Gérard Janvion) - Patrick Revelli, Yves Triantafilos, Hervé Revelli. Trener: Robert Herbin


Second Leg
19 March 1975
Stade Geoffroy Guichard,
St Etienne
37 903 Spectateurs
Referee : Sándor Petri 
 
Les Stephanois savent qu'une victoire 1-0 leur est suffisante au match-retour pour se qualifier. Us se souviennent en meme temps de leur mesaventure centre Legia Varsovie en 1969 : il leur fallait gagner aussi 1-0. Mais ce but, ils ne purent jamais le marquer, trop confiants sans doute dans Tissue des debats. Or. le 19 mars 1975, tandis que les flocons de neige voletent sur le terrain deblaye, ce but tant convoite leur tombe du ciel des la troisieme minute : un coup franc de Larque repousse par une tete polonaise et un tir instinctif de Janvion a la volee, sans grande force mais admirablement place. Psychologiquement, le match change d'un seul coup pour les Stephanois. Devant les Yougoslaves de Split, ils regardaient passionnement devant eux, comme des conquerants. Devant les Polonais de Chorzow, ils pensent aussitot a proteger leur avoir. Leurs adversaires les laissant cependant maitres du jeu. ils continuent pendant un temps a dominer avec elegance et serenite, mais sans appuyer totalement semble-t-il leurs actions. Puis l'on voit les Polonais renaitre du neant. reprendre l'initiative et verser peu a peu le doute dans la foule interloquee. Et si ce match que l'on croyait fini etait a peine commence ? II faut attaquer a fond et c'est ce que Herbin dit a ses hommes a la mi-temps. Les Stephanois passent alors tout pres d'un 2-0 qui serait decisif. Mais n'y etant pas parvenus, ils sont repris par leur attentisme et leur angoisse. La peur s'insinue dans les gestes des defenseurs qui perdent beaucoup de balles. Or, chaque balle perdue par un Stephanois et utilisee par un Polonais semble porteuse d'une egalisation dont tout le monde sent qu'elle serait catastrophique et irremediable. 40 000 Stephanois vont trembler ainsi jusqu'a la 84e minute, instant ou Triantafilos (encore lui, toujours lui) s'engouffre dans la surface de reparation pour se faire aussitot abattre par deux adversaires. La faute, a vrai dire, n'est pas totalement evidente mais Herve Revelli transforme le penalty accorde par l'arbitre. A 2-0 enfin, on peut deboucher le champagne : ce que fait un supporter enthousiaste pour le deverser sur la tete de ses joueurs favoris, du toil de la tribune. Saint-Etienne est demi-finaliste de la Coupe d'Europe, seize ans apres Reims. Longue penitence pour le football francais ! C'est pourquoi 1'irritation de Kovacs est vive quand quelqu'un, aupres de lui, emet des doutes sur la qualite de la qualification stephanoise : « Vous savez, lui repond-t-il, la Coupe d'Europe n'est pas un concours de beaute. »

St. Etienne Yvan Curkovic - Gérard Janvion (73' Alain Merchadier), Oswaldo Piazza, Christian Lopez, Gérard Farison - Jean-Michel Larqué, Dominique Bathenay, Christian Synaeghel - Patrick Revelli (86' Christian Sarramagna), Yves Triantafilos, Hervé Revelli. Trainer: Robert Herbin
Ruch: Piotr Czaja - Konrad Bajger, Marian Ostafiński, Jerzy Wyrobek (81' Ireneusz Malcher), Piotr Drzewiecki - Józef Kopicera, Zygmunt Maszczyk, Bronisław Bula - Józef Bon, Joachim Marx (64' Jan Benigier), Romuald Chojnacki. Trainer: Michal Vican


 Codec H264, Mkv
Bitrate 1200
Sound 128 kbps
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