Day 3
18 October 2011
Santiago Bernabeu,
Madrid
Attendance 68 000
Referee : M. Çaki
Cette fois, il n'y a pas de doute, ce n'est plus le même monde. L'Olympique Lyonnais vient désormais à Bernabeu pour prendre une fessée et rentrer à la maison avec un excédent de bagages. Depuis le huitième de finale retour de Ligue des champions au printemps dernier (0-3), les tarifs ont même légèrement augmenté (0-4, hier}, mais c'est surtout l'impuissance de l'équipe lyonnaise qui semble suivre une courbe exponentielle face à la maison blanche. Lyon a subi hier la plus large défaite de son histoire en Ligue des champions. Ce n'était même pas un vrai match.
18 October 2011
Santiago Bernabeu,
Madrid
Attendance 68 000
Referee : M. Çaki
Cette fois, il n'y a pas de doute, ce n'est plus le même monde. L'Olympique Lyonnais vient désormais à Bernabeu pour prendre une fessée et rentrer à la maison avec un excédent de bagages. Depuis le huitième de finale retour de Ligue des champions au printemps dernier (0-3), les tarifs ont même légèrement augmenté (0-4, hier}, mais c'est surtout l'impuissance de l'équipe lyonnaise qui semble suivre une courbe exponentielle face à la maison blanche. Lyon a subi hier la plus large défaite de son histoire en Ligue des champions. Ce n'était même pas un vrai match.
Il aurait fallu être deux, pour cela. Malgré les buts, malgré les occasions, Ber-nabeu a souvent été gagné par le silence et l'ennui. Le Real Madrid était trop fort, et l'OL était trop faible. On sentait bien que l'air du temps n'était pas très porteur d'exploit, entre blessures, retour dé blessures et totale inexpérience de ce grand monde, mais on aurait pu imaginer une autre résistance, un autre esprit d'entreprise. L'OL a déjà passé quelques soirées européennes à l'envers, mais c'était généralement la sanction d'un dysfonctionnement collectif. Hier, tout le monde était sérieux, concentré, et Lyon n'a pas existé, ni dans les duels, ni dans l'expression technique, affichant une infinie faiblesse dans la conservation du ballon, exposant une fragilité permanente dans toutes les zones du terrain, asphyxié parla pression madrilène.
Dans cette soirée qui a rendu dérisoires les cachotteries autour de la composition d'équipe, puisque Gourcuff a joué alors que Rémi Garde avait laissé entendre le contraire la veille, l'OL a notamment coulé au milieu de terrain, où Fofana a souvent couru dans le vide et où Gourcuff a poursuivi son travail de remise en forme. Il ne s'agit pas d'être inutilement sévère: il n'était pas prêt, et considérant ses options, Garde n'avait pas beaucoup le choix. Il y avait, hier soir, à peu près autant de différence que lorsque l'OL rencontre Nancy en Ligue 1 (3-1, samedi). Et comme cette soirée avait tout pour plaire, la victoire prévisible de l'Ajax au Dinamo Zagreb (2-0} rappelle que le club lyonnais va devoir cravacher jusqu'au bout pour arracher la deuxième place au club d'Amsterdam. Mais cela viendra plus tard dans l'automne. Le souci immédiat est ailleurs : le Real Madrid sera à Gerland dans deux semaines, alors que les Lyonnais n'ont pas forcément envie de revoir aussi vite leurs tourmenteurs drapés en fantômes. Pour se remettre, il y aurait sûrement eu mieux, d'ailleurs, que la finale des battus du mardi, dimanche soir, à Lille.
First Half
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Second Half
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Caps
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